Finale francophone de la Global Social Venture Competition
La soirée de lancement du concours était le 2 novembre 2016 et nous voici le 2 mars 2017, à la finale francophone de la compétition GSVC. J’étais membre du jury pour la présélection de ces 10 projets le 15 décembre où nous avions présélectionné 10 projets.
Pour cette finale, il y a eu une conférence sur la mesure de l’impact social par Kevin André, puis le pitch des 10 start-up présentes et la sélection des 2 projets qui iront à Berkeley.
Le concours GSVC
C’est un concours international, 8 autres régions sont partenaires et sélectionnent également 2 projets pour la finale qui aura lieu dans 1 mois à Berkeley.
Pou rappel, l’ouverture de l’appel à projet était le 2 novembre, les candidats avaient jusqu’au 5 décembre pour présenter leurs projets. Puis un jury de pré-selection, dont j’ai fait parti, s’est réuni le 15 décembre 2016 pour choisir 10 projets.
Les 10 projets que nous avons pré-selectionné ont eu un accompagnement de 3 mois, de janvier à mars, avec 2 mentors, 1 séminaire de formation sur la mesure de l’impact social, l’accès à une communauté d’entrepreneurs sociaux et aux outils de la chair entrepreneuriale de l’ESSEC.
Le jury final de cette avant dernière étape était composé de 11 membres : Amélie André, Guilène Bertin, Céline Bonnaire, Sylvie Bournazel, Pierre Carpentier, Aurore Lambert, Eric Lesueur, Françoise Lareur, Pierre Levené, Jérome Schatzman, Emma Stokking.
Mesure de l’impact social par Kevin André
Kevin André, professeur à l’ESSEC, rappel que la finalité d’une entreprise sociale est de délivrer de l’impact social et de le prouver. Comment l’entreprise s’assure qu’elle a eu un impact positif ? Comment elle s’assure que sa présence, son existence a participé à un monde meilleur ?
Pour calculer l’impact social il faut comparer ce qui s’est passé par rapport à ce qui se serait passé si l’entreprise n’avait pas existé. Le SROI (Social Return On Investment) est une méthode qui permet de mesurer la plus-value financière et sociale d’une entreprise. Le plus important, est d’avoir évaluer son impact avant son existence.
Une entreprise non sociale, peut elle aussi avoir des externalités positives (embauche, création de valeur, etc.), mais l’impact social n’est pas sa raison d’être, et ce n’est pas dans son coeur de stratégie. Finalement pour une entreprise sociale qui veut résoudre une problème qui ne devrait pas exister, sa vraie finalité est de disparaitre.
Présentation des porteurs de projets
Voici la présentation des 11 projets présents :
Une plateforme web et une application pour récupérer des objets en état sur la rue, ou proposer des objets dont on veut se débarrasser. Différentes cibles sont prises en compte : particuliers, entreprises, collectivités territoriales.
Plateforme de mise en relation de personnes handicapées et valides pour partager des activités sportives et culturelles.
Un dispositif circulaire permettant de transporter jusqu’à 6à litres d’eau avec un système de filtre (sable et charbon actif) pour faciliter l’approvisionnement en eau potable en milieu rural, au Maroc, pour commencer.
Enfin une solution pour recycler mégots de cigarette de manière ludique. Une borne incitative qui récupère els mégots pour les recycler par la suite installées en zones fumeurs des entreprises.
Un programme d’accompagnement au Burkina Faso pour former de jeunes entre 16 et 24 ans à l’entrepreunariat social. Deux programmes existent pour les lycéens et pour des étudiants d’université avec 3 sessions d’incubation et l’apport d’un fonds de démarrage.
Une plateforme digitale permettant la collecte de matériaux recyclables pour améliorer la communication entre les municipalités et les citoyens au Liban.
Une belle initiative permettant de démocratiser l’accès à la musique avec des ateliers organisés par des bénévoles pour les particuliers et une offre en entreprise.
Un réfrigérateur autonome fonctionnant à l’énergie solaire pour garder des denrées alimentaires ou des médicaments.
Un outils permettant de contrôler les paramètres climatiques pour optimiser la consommation d’eau dans l’irrigation.
Une équipe de Côte d’Ivoire a imaginé un sac à dos permettant d’apporter de la lumières aux enfants de villages reculés. Le sac a dos à une batterie de 1000 mAh et une plaque solaire de 3 watt.
Résultat de la journée
2 projets finalistes s’envoleront pour Berkeley : Solarpak et GreenMinded
Prix des internautes : Auréole
Prix du public : Musique pour Tous
Prix de la Fondation Rexel : Projet IWILI
Bravo à tous les participants et continuez de garder un oeil ouvert pour la finale à Berkeley notamment sur leur page Facebook !